Carte blanche artistique : Regard photographique sur l'exposition PHOTOQUAI 2008 ( Musée du quai Branly)
Organisée par le musée du quai Branly (musée des arts «premiers»), Photoquai est
une exposition de photographies en exterieur, le long des quais de Seine à Paris. En
2008, pour cette première édition de la biennale des images du monde, le mot
d’ordre était : le monde regarde le monde ...
Quelques étudiants dont je faisais partie ont eu la commande de travailler en photographie
sur cette exposition de photographie ! ... Carte blanche...
Ce qui m’a d’abord frappé dans ce projet de photoquai, est l’occultation du regard
d’européens sur l’Europe. En effet, seuls les pays « non-occidentaux » sont invités à se
montrer en image, aux yeux des occidentaux.
Etant frappée de cette distinction opérée, je me suis questionnée...
«Le monde regarde le monde ? Et nous, les européens? où est-ce que nous nous
regardons nous même dans cette exposition, consacré au «reste» du monde?
En tant que photographe européenne, je tiens dans cette manifestation à présenter
une vision interne de (quelque chose de) notre culture.
Mes photographies auront pour sujet le contexte et les gens qui visiteront l’exposition
sur les quai. Des européens, ou occidentaux majoritairement, et si ils ne le sont pas
ou ne semblent pas l’être, cela aura un lien probable avec l’histoire de l’Europe (ou
de la France, ou du Monde...).»
En prenant appui sur le travail scénographique de l’exposition qui a été pensé
comme un parcours structuré mais décalé, où les images interagissent entre elles
ainsi qu’avec leur contexte ; j’ai réalisé des images «diptyques», grâce auxquelles je
propose une fenêtre sur Paris, d’où l’on peut entrevoir l’histoire, la poésie, les couleurs,
les habitants de la ville.
Les parties de ville et les parties des photographies exposées, séparées l’une et l’autre
par une bande grise et parfois beige (marges et cimaises), sont mises en relation et
communiquent dans des interactions de sens et de forme.
Ces associations ne cherchent aucun effet de tromperie ou de message, elles présentent
simplement sous divers regards (comique, poétique…) le rapport des oeuvres
à leur contexte lors de cette exposition du monde à Paris.
une exposition de photographies en exterieur, le long des quais de Seine à Paris. En
2008, pour cette première édition de la biennale des images du monde, le mot
d’ordre était : le monde regarde le monde ...
Quelques étudiants dont je faisais partie ont eu la commande de travailler en photographie
sur cette exposition de photographie ! ... Carte blanche...
Ce qui m’a d’abord frappé dans ce projet de photoquai, est l’occultation du regard
d’européens sur l’Europe. En effet, seuls les pays « non-occidentaux » sont invités à se
montrer en image, aux yeux des occidentaux.
Etant frappée de cette distinction opérée, je me suis questionnée...
«Le monde regarde le monde ? Et nous, les européens? où est-ce que nous nous
regardons nous même dans cette exposition, consacré au «reste» du monde?
En tant que photographe européenne, je tiens dans cette manifestation à présenter
une vision interne de (quelque chose de) notre culture.
Mes photographies auront pour sujet le contexte et les gens qui visiteront l’exposition
sur les quai. Des européens, ou occidentaux majoritairement, et si ils ne le sont pas
ou ne semblent pas l’être, cela aura un lien probable avec l’histoire de l’Europe (ou
de la France, ou du Monde...).»
En prenant appui sur le travail scénographique de l’exposition qui a été pensé
comme un parcours structuré mais décalé, où les images interagissent entre elles
ainsi qu’avec leur contexte ; j’ai réalisé des images «diptyques», grâce auxquelles je
propose une fenêtre sur Paris, d’où l’on peut entrevoir l’histoire, la poésie, les couleurs,
les habitants de la ville.
Les parties de ville et les parties des photographies exposées, séparées l’une et l’autre
par une bande grise et parfois beige (marges et cimaises), sont mises en relation et
communiquent dans des interactions de sens et de forme.
Ces associations ne cherchent aucun effet de tromperie ou de message, elles présentent
simplement sous divers regards (comique, poétique…) le rapport des oeuvres
à leur contexte lors de cette exposition du monde à Paris.